vendredi 30 décembre 2016

Harley Benton TE 70 Rosewood Deluxe Series

Finition irréprochable à la sortie du carton : le placage en palissandre du corps et de la tête, le filet de couleur crème, le vernis discret du manche, les frettes et l'ensemble de l'accastillage chromé font très bonne impression. Seuls les boutons, dont celui de réglage de tonalité qui a eu parfois tendance à me rester dans la main au tout début, tempèrent légèrement cette impression : ils font illusion mais lorsqu'on regarde à l'intérieur, ils sont vraiment très cheap ! Ce qui ne fait pas cheap du tout, c'est le poids conséquent de cette TE 70, ainsi que les équipements de marque Wilkinson : le chevalet avec les pontets en laiton, les micros. On constate aussi avec bonheur que Thomann a enfin remplacé le système des séries précédentes par des cordes traversantes qui favorisent le sustain.
Je sais que cette guitare s'inspire d'une Fender Telecaster produite en série très limitée par le Custom Shop. Sur notre Harley Benton, le coloris et la "haute brillance" du vernis réagissent de façon originale selon la luminosité : avec peu d'éclairage, ou de loin, on a l'impression d'une Tele de couleur noire ; puis, à mesure que l'on s'approche ou que l'intensité lumineuse augmente, on aperçoit les veines du bois et tous les détails aléatoires du palissandre... C'est vraiment un très bel instrument !
Premiers accords à vide, et là petit problème : la guitare n'est pas réglée du tout (ou alors très sommairement). De la corde de sol jusqu'au mi grave, ça frise vraiment beaucoup. Changement de cordes : les 10-46 d'usine sont remplacées par des Ernie Ball avec un tirant plus light (9 - 42). Mais ça ne suffit pas : il faut aussi monter les pontets, puis jouer, plusieurs fois, avec le truss rod pour parvenir au réglage idéal et éliminer les bruits parasites. Reste l'intonation, car ma TE 70 n'est pas juste (mais là, avec un bon accordeur et les pontets de bonne qualité du chevalet Wilkinson, le tour est joué en quelques minutes). Il faut donc bien savoir qu'il va peut-être falloir mettre un peu la main à la pâte à la réception de cet instrument mais qu'il est tout à fait réglable. Les mécaniques "Deluxe moulée sous pression" (donc sans marque)  tiennent l'accord mais sont, parfois, un peu trop molles ou un peu trop dures : on prévoira à terme de les changer.
Je branche la TE 70 et là, satisfaction, tout fonctionne correctement : le sélecteur 3 positions, le réglage de volume et celui de tonalité. Mais en montant le gain de l'ampli, je m'aperçois vite que le micro chevalet a des réactions "microphoniques" non prévues au programme : toutes les manipulations sur le corps de l'instruments sont amplifiées, et un vilain larsen vient s'inviter lorsque l'on pousse vraiment l'overdrive et les watts dans leurs retranchements. Quand le sélecteur est en interposition, ces désagréments s’atténuent de moitié, puis disparaissent avec le micro manche utilisé seul. En utilisant un câble de très bonne qualité, j'ai aussi remarqué que la microphonie du micro chevalet avait disparu pendant un temps, pour finalement réapparaître...  J'ai contacté Thomann qui m'a proposé tout de suite un remboursement, mais pas un échange, m'expliquant que leurs luthiers avaient remarqué ce défaut sur d'autres modèles de la même série, et parfois même de manière très prononcée, bien plus que ce que je leur décrivais. Je leur ai donc répondu que je conservais ma guitare car elle est tout à fait jouable si l'on est raisonnable sur le volume et sur le gain. Néanmoins, je sais que je vais devoir investiguer et "upgrader" cet instrument dès que possible pour résoudre ce problème. Changer le micro chevalet ? Isoler les cavités et le chevalet ? Remplacer le sélecteur et la prise jack ? A voir...
Au final, j'ai réussi à trouver un bon équilibre et même à jouer fort avec cette guitare, principalement en la branchant sur un petit ampli 5W à lampes, sans me priver d'utiliser des distos ou des pédales d'overdrive. Le micro chevalet fait bien son travail et permet une exploration en bonne et due forme de l'univers Telecaster, offrant des sensations bien rock et ce petit côté "criard" typique qui vrille un peu les oreilles. Revisiter le répertoire des Clash ou de Dr Feelgood avec la TE 70 ne pose aucun souci : elle est taillée pour ça et s'en sort bien, les doigts ne souffrant pas sur son manche très confortable. En son clair, compresseur en tête, l'univers de la country s'offre à nous de manière crédible. Puis, avec un léger crunch et un phaser, c'est le reggae qui s'invitera à la fête.
En interposition, la TE 70 propose un twang de tradition : la base idéale pour overdriver des plans blues chaleureux mais qui trancheront bien dans le mix. Le micro manche, lui, donne dans un registre plutôt grave, sensation que le réglage de tonalité arrive à atténuer un peu. Certains diront peut-être qu'il est rond et chaleureux ; je trouve pour ma part qu'il manque de personnalité et d'accroche (et je ne lui ai toujours pas trouvé d'utilisation à ce jour)... 

Vers ma chaîne YouTube :
Harley Benton TE 70 Rosewood Deluxe : unboxing & examples
I've Clashed with my Harley Benton TE 70 Rosewood Deluxe
Harley Benton TE 70 Rosewood Deluxe, Police and Thieves
I Feelgood with my Harley Benton TE 70 Rosewood Deluxe

Vers mon lien partenaire Thomann :
https://www.thomann.de/fr/harley_benton_te_70_rosewood_deluxe_series.htm?partner_id=80029
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jeudi 29 décembre 2016

Harley Benton DC600 VI Vintage Series

Cette Harley Benton DC600 VI, vendue par Thomann, reprend à son compte le schéma de la Gibson SG Custom à 3 micros (avec le coloris "Antic Ivory"), qui a aussi existé sous la forme plus économique de l'Epiphone G400 Custom.
A l'ouverture du carton, j'ai été bluffé par la finition : vernis quasi impeccable (une légère craquelure à la jonction manche / tête, mais rien de méchant), couleur "Vintage ivory" très réussie, bel accastillage doré, repères sur la touche et incrustations sur la tête irréprochables ainsi que très esthétiques.
La guitare, annoncée avec un corps et un manche en acajou + touche en palissandre, étonnera au premier contact par son poids très léger (en était-il ainsi sur la Gibson d'origine et sur l'Epiphone ?). Le sustain à vide est correct, l'instrument bien équilibré (lorsque l'on joue debout avec une sangle) et le manche est facilement praticable par toutes les mains, petites ou grandes. Il s'agit donc d'une SG très confortable et même plutôt étonnante lorsque l'on voit que presque toutes ses consœurs piquent du nez ! Les mécaniques sont de "style Kluson" : bon look vintage, tenue d'accord correcte mais sans plus. Il faudra sans doute prévoir de les changer un jour, d'autant que sur le modèle que j'ai reçu (achetée en B-stock à 148 €, soit 10€ de moins) elles étaient mal vissées et l'une d'entre elles est carrément montée de travers (corde de Sol - cf. photo). Heureusement, aucune incidence sur la jouabilité de cette HB, je tiens à le préciser...
Ma Harley Benton DC600 VI est arrivée presque réglée : il a quand même fallu monter légèrement les cordes et donner un quart de tour au truss rod pour résorber un petit défaut de frise sur les frettes (d'ailleurs bien limées d'origine), puis ajuster les pontets pour que l'instrument soit vraiment juste. Un quart d'heure de travail, pas plus. J'ai conservé les cordes d'Addario 10-46 montées sur la guitare car elles sont de bonne qualité.
Dernier test : l'instrument une fois branché. Que du bonheur ! Les 3 humbuckers Wilkinson sont bien étagés, du grave côté manche à l'aigu côté chevalet, et ont un bon niveau de sortie. En jouant avec le sélecteur 3 positions, le réglage tone général et un volume par micro, il est possible d'obtenir de nombreuses configurations de sons (un seul micro, deux voire trois ensemble, tout en dosant / mixant l'impact de chacun). La Harley Benton DC600 VI est donc une guitare polyvalente pour tous les sons vintage, du crunch blues au rock, en passant par des sons clairs très exploitables. Il ne me semble donc pas opportun de faire la moindre modification concernant ces micros, qui "accrochent" bien la distorsion, que ce soit un overdrive ou même une fuzz !

Sur le net (vers ma chaîne YouTube) :
Harley Benton DC 600 VI : unpacking & first sound examples
Harley Benton DC 600 VI with a blues overdrive pedal
Harley Benton DC 600 VI with fuzz pedals Kadavar : "Come back life" cover with Harley Benton DC 600 VI
Kadavar : "Doomsday machine" cover with Harley Benton DC 600 VI
Harley Benton DC 600 vs Epiphone G400 WB : "Rivalry"


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dimanche 25 décembre 2016

MXR M225 Sub Machine Octave Fuzz

Chouette "review" parue dans Guitare Xtreme n°76, pour une pédale pailletée et superbement bien construite, qui permet de se procurer un équivalent amélioré de la "Slash Octave Fuzz", historiquement mal distribuée en France.
Attention toutefois : on peut en effet bien s'amuser avec les nombreuses combinaisons de cette MXR M225, mais de là à l'utiliser comme "un Octaver seul avec fuzz à zéro", il ne faut pas trop rêver, puisque le "fuzz à zéro" ne génère pas le son clair espéré (avec ce réglage à minima, la pédale produit un crunch sympathique mais déjà très présent). A voir donc si cette suggestion est vraiment exploitable...
Le tone est très efficace et permet éventuellement de "rattraper" une brusque montée dans les aigus lorsque le footswitch "Octave" est engagé (réaction prévisible puisque ce switch met en route l'octave supérieure). Le toggle switch "Series / Parallel" peut aussi rendre l'effet prononcé ou bien "flou", ce qui est aussi vrai avec le réglage "Sub" qui engage l'octave inférieure. 
A noter que ce "Sub" est bien sûr installé à la base pour se mélanger harmonieusement au son fuzz (et même au son "Octavia"), mais peut permettre aussi, en mode expérimental, de transformer sa guitare en une sorte de basse synthétique et saturée, parée alors pour des lignes totalement délirantes.
Sans "Octave" ni "Sub", la MXR M225 reste une fuzz puissante, de très bonne qualité puisque les réglages "Volume", "Tone" et "Fuzz" sont très réactifs et permettent de sculpter le son à sa convenance, de l'acide au chaleureux, du crunch au saturé. Cette pédale se démarque donc d'une Fuzz Face, par exemple, et ne fait pas double emploi avec.

Sur le net (vers ma chaîne YouTube) :
MXR Sub Machine Octave Fuzz : unboxing and examples

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mardi 20 décembre 2016

Epiphone SG G400 Worn Brown strikes again

Cette guitare, en forme de très bonne affaire, n'en finit pas de hanter les guides d'achat les plus récents, preuve de son indéniable qualité et de son côté "bankable".
On commence par le guide d'achat "spécial Noël" de Guitar Xtreme n°77. Pour notre testeur, les points forts sont l'authenticité de la forme de cette guitare, la finition acajou brut, le confort de jeu (un manche taillé pour "les petites mains", pourquoi pas, mais j'émets quelques réserves sur le mot "confort") et le gros son crunch délivré par les micros Alnico V. Points faibles : ces mêmes micros qui deviennent brouillons si l'on pousse le gain (mais achète-t-on une SG pour ça ??), le manque de sustain et le côté "guitare d'étude" de cet instrument (ce qui doit signifier qu'un jour, si l'on est convaincu par la G400 et que l'on a les finances, on passe à la Gibson pure et dure).


Ensuite, notons bien que notre Epiphone G400 WB a le privilège d'apparaître cette année dans le génial guide d'achat 2017 de Guitarist Magazine Pedago. Le commentaire semble pertinent, mettant en avant la finition (obligatoire car c'est vraiment l'une des plus belles guitares du marché) et la qualité des micros qui "assurent un grain bien rock" (eh oui, on n'utilise pas une SG à contre-emploi : c'est une guitare "typée"). Les gars de Guitarist Magazine sont clairvoyants sur le manche qui n'est pas aussi confortable que ça, d'autant plus que la guitare est déséquilibrée si on la joue debout avec une sangle (ça, ils ne le disent pas). Mais c'est bien cela qui confirme la filiation authentique de la G400 avec la Gibson SG : ces petits "défauts" font partie intégrante du modèle. 
En rapport qualité / prix, j'aurais bien mis un point de plus...

Sur le  net (vers ma chaîne YouTube) :
77' : "Nothing's gonna stop us" with G400 WB
Black Aces : "Rough touch" with G400 WB
Motörhead : "Lawman" psycho cover with G400 WB
Epiphone G400 WB vs Harley Benton DC 600

Vers mon lien partenaire Thomann :
https://www.thomann.de/fr/epiphone_vintage_g400_wb_02.htm?partner_id=80029
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vendredi 22 juillet 2016

Fuzz Face mini au Namm 2013

Elles deviennent "amies de nos pedalboards" en 2013 et sont présentées au Namm de Los Angeles, avant d'être mises en vente peu après. Le choix sera difficile entre la bleue au silicone (années 70), la rouge au germanium (1966 / 1968) et la turquoise qui reprend les caractéristiques du modèle Jimi Hendrix en plus petit.
La p'tite bouille de la Fuzz Face mini Jimi Hendrix apparaît sur la couverture du Guitar Part 
n°228 et donne envie d'en savoir plus... 
En page 31 du Guitar Part n°228 (mars 2013)
Au passage, la Fuzz Face Bonamassa arrive enfin chez nous après une mise en conformité qui passe par un changement de look : exit la couleur cuivre (pourtant de toute beauté) et place à une livrée noire brillante. Le traitement "mini" lui sera appliquée un peu plus tard, pour notre plus grand bonheur (moins volumineuse et moins chère) !

jeudi 21 juillet 2016

Fuzz Face mini Jimi Hendrix (on the cd covers floor)

Le son de Jimi Hendrix : un savant mélange d'amplis Marshall overdrivés, de Fender Stratocaster et de la fameuse Dallas Arbiter Fuzz Face avec ses transistors instables au germanium initialement, puis plus domptables au silicone par la suite.
Bien des années plus tard, après une édition Jimi Hendrix en taille traditionnelle qui perdure, le gabarit de la Fuzz Face s'est bien réduit, le true bypass a fait son apparition (de même que d'autres petites spécificités qui facilitent la vie : trappe d'accès à la pile, alimentation par adaptateur, témoin de mise en route) mais le circuit est resté le même, avec son transistor BC 108 au silicone. Et la magie d'opérer encore...
Moyennement élevée en gain et dotée d'un rendu assez lisse, cette pédale demande à être poussée dans ses retranchements pour donner le meilleur d'elle-même, perpétrant ainsi la tradition des Fuzz Face avec les deux réglages "volume" et "fuzz" au maximum. Elle se marie fort bien avec un ampli en son crunch, par exemple.
Elle adore les simples bobinages et réagit fort bien au volume de la guitare : lorsque celui-ci est baissé, elle se transforme alors en overdrive de caractère, douce comme une brebis mais toujours prête à réagir.

Sur le net (vers ma chaîne YouTube) :
Fuzz Face mini Jimi Hendrix : 3 settings & knobs turning

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https://www.thomann.de/fr/dunlop_jimi_hendrix_fuzz_face_mini.htm?partner_id=80029
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dimanche 17 avril 2016

Epiphone SG G400 Worn Brown : a love affair

J'ai toujours aimé la finition "worn brown" sur les Epiphone !
Je ne compte plus, il y a quelques années, le nombre de fois où je suis allé à Paris, quartier Pigalle, pour aller tâter la Les Paul Worn Brown... J'adorais le côté brut de cette guitare avec, notamment, l'absence de cache sur les humbuckers et les simples repères "points" sur la touche. Quelque chose de roots, de punk... Je ne suis hélas jamais passé à l'achat et l'instrument semble avoir été retiré du catalogue depuis un moment. 


Alors, lorsque j'ai vu l'Epiphone SG G400 worn brown au magasin Woodbrass de Paris, en octobre 2015, j'ai compris qu'il fallait que je passe à l'acte. Bien m'en a pris : quelques semaines plus tard, elle était indisponible !
L'article de Benoît Navarret, paru dans Guitar Part n°250 (janvier 2015), est intéressant mais ce n'est pas lui qui a déclenché mon achat (encore une fois, c'est une vieille passion). 
Pour la lutherie, j'aurais mis 4/5, ne serait-ce que pour son esthétique : c'est vraiment un très bel instrument. Aucun défaut de fabrication, les mécaniques tiennent l'accordage durablement, tout est bien fini et poli, à une exception près : le bouton de volume du micro chevalet est monté très légèrement de travers sur mon exemplaire (un infime défaut, sans la moindre conséquence sur les performances). 
Pour les micros, je suis d'accord avec Guitar Part : ils ont un rendu assez mat qui leur retire un poil de nervosité. Ceci dit, le micro manche est chaleureux, le micro chevalet accroche bien les saturations de par son niveau de sortie ainsi que ses aigus ; quant à l'interposition, elle est très intéressante car elle dose parfaitement le meilleur de ces 2 mondes !

Sur le net (vers ma chaîne YouTube) :
Epiphone SG G400 Worn Brown : my own test

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https://www.thomann.de/fr/epiphone_vintage_g400_wb_02.htm?partner_id=80029
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vendredi 15 avril 2016

More about the Fuzz Face Band of Gypsys...

La Fuzz Face Band of Gypsys est née dans les livres d'histoire contemporaine : celle de 3 concerts mythiques (Woodstock, Berkeley et Fillmore East) donnés par Jimi Hendrix et son band, alors en pleine mutation, durant la période 1969/1970. 
A ces différentes occasions, les observateurs ont pu constater la présence d'une mystérieuse Fuzz Face rouge dotée de boutons blancs, tandis que les auditeurs ont été vampirisés par un son plus mordant et agressif que d'habitude. Une nouvelle pièce dans l'arsenal d'Hendrix, se démarquant des Dallas Arbiter moins virulentes de ses débuts.
Hélas, la Fuzz Face rouge aux boutons blancs a disparu dans les méandres de la vie dissolue de son utilisateur. Qui sait ce qu'elle est devenue ?
De cette époque mythique, il nous reste les enregistrements live et ce son hallucinant. Une sorte de graal que les ingénieurs ont retrouvé en bidouillant le circuit de l'Octavio, retirant l'octave supérieure et ajustant différents paramètres.
Dans Guitar Xtreme n°67 (mars/avril 2015) : article sur le NAMM Show 2015

Dans Guitar Part n°249 (décembre 2014)


mercredi 13 avril 2016

Fuzz Face mini Band of Gypsys : springtime edition !

Sur le toboggan dino, au soleil...
L'édition limitée "chrome" de cette petite sauvage reflète bien les couleurs du printemps.
On n'est pas loin de la Fuzz Face Joe Bonamassa dans sa superbe livrée "copper", malheureusement interdite en Europe...


Elle embrasse l'arbre en fleur...
Elle se mêle au jeux de jardin que l'on ressort enfin...
Dans l'herbe, parmi les premiers pétales de fleurs...
On range !
Sur la toile :

dimanche 21 février 2016

Hotone Grass overdrive review


Bien calée dans la mousse noire de sa boîte-écrin, on dirait un parfum de luxe... Elle est minuscule, mais pas gadget du tout. Sortez-la par son arceau en acier, et savourez la densité de la bestiole : un switch agréable, une coque tout ce qu'il y a de plus métallique, une masse conséquente. Un premier contact cosmétique très réussi.
Branchez-la. Ici aussi, effet visuel fabuleux : la led bleue de mise en route éclaire le gros potard transparent (qui, esthétiquement, rappelle ceux des guitares Gibson).
Le gain (que commande ce fameux potard) est progressif, allant du very slight crunch à l'overdrive franc, avec de beaux low médiums. Le son est plutôt gras, vintage, dynamique, vraiment pas lisse : ce sont les amplis Dumble qui sont en ligne de mire (la Hotone Grass n'est pas, comme sa couleur pourrait le suggérer, un clone de Tube Screamer). Le réglage "Voice", associé au switch "Bright", permet de s'adapter à toutes les configurations de micros : du chevalet au manche, en passant par l'interposition, ça sonne et donne envie de jouer le blues ou le rock n' roll !
A noter : la Hotone Grass overdrive a été élue, pour les pédales d'effets, meilleur 1er prix 2016 dans le dernier guide d'achat de Guitarist !

Quelques essais sur la toile :
Hotone Grass overdrive (my own demo !)
Grass overdrive pedal overview (by Hotone)

samedi 23 janvier 2016

Learn how to play : "Nothing's gonna stop us" ('77 Seventy Seven)

Extrait du dernier album en date des hard rockeurs de '77, ce "Nothing's gonna stop us" aux saveurs Thin Lizzy vaut vraiment la peine que l'on s'y intéresse.
Voici mon exploration guitaristique de cette masterpiece :

Et les positions des accords sur le manche :
Watch these videos to have a better idea :
Learn how to play "Nothing's gonna stop us" by '77
"Nothing's gonna stop us" (instrumental guitar cover)

vendredi 1 janvier 2016

Harley Benton British True Tone review : super clone !

Mon réglage favori, direct dans l'ampli...
La vraie marque de cette pédale est Joyo. Harley Benton est l'appellation sous laquelle le site Thomann la vend, au prix décoiffant de 30 euros !
La British True Tone est un clone de la Tech21 British (qui coûte environ 220 euros).
Ces deux pédales sont des modélisations d'ampli Marshall. On peut les utiliser comme simulateur de Marshall sur une console ou une carte son, ou bien directement dans l'input de son ampli. C'est cette dernière option que j'utilise et j'obtiens un son Marshall convaincant et chaleureux dans un Roland Cube.
La qualité de fabrication de la British True Tone est très satisfaisante : switch true bypass, boîtier solide, potards progressifs et qui tournent bien, gros patin en caoutchouc en-dessous, accès facile à la pile. Le seul ennui vient du réglage drive : passé 15h, un souffle conséquent fait son apparition (regardez la chouette vidéo-démo de EytschPi 42 pour vous faire une idée là-dessus). 
Harley Benton British True Tone (EytschPi 42)

Côté réglages, l'égalisation 3 bandes et l'action conjointe du "Voice" et du "Drive" est un vrai bonheur pour sculpter le son. On accède à des tas de possibilités, jusqu'à trouver ce que l'on a vraiment en tête.
Voici d'ailleurs quelques exemples de réglages griffonnés sur des Post-it (sur celui de gauche, ils proviennent d'ailleurs de la vidéo de EytschPi 42 - HR = hard rock).

Pour finir, quelques liens vers mes vidéos dans lesquelles j'utilise la HB British :
'77 : "Highway rebel" (guitar cover)
'77 "Nothing's gonna stop us" (guitar cover)
'77 : "Tonight" (guitar cover)