jeudi 4 janvier 2018

Guitarist Guide d'achat 2004 : quelques effets (part 2)...

Continuons...
Ibanez et sa série Tone-Lok (nommée ainsi parce que les potentiomètres pouvaient s'enfoncer et, de fait, ne plus bouger, conservant les réglages contre vents et marées). La LF7 Lo Fi était déjà une trouvaille en soi, puisque se proposant de dégrader le son, façon mégaphone ou petit transistor. Mais chaque pédale avait sa petite originalité lui permettant d'aller "plus loin" : la TS7 TubeScreamer avec son switch "Hot" gonflant le gain, la PH7 Phase Modulator et ses 3 formes d'onde + 3 modes de filtrage, et surtout la CF7 Chorus Flanger (2 pédales en 1 : bon début) équipée d'un switch Wack D totalement délirant ! 
Elle n'est pas représentée ici, mais n’oublions pas la FZ7 Fuzz : le switch "Damage" à 2 positions permettant d'obtenir un son destroy de haut parleur décentré...
Une pédale pour jouer du métal, au look très original...
La géniale série des pédales "Modeler" de chez Line6 existait déjà depuis quelques années. Grâce à elles (et à la magie du numérique), on pouvait revisiter les grands classiques de l'effet (ainsi que certaines références méconnues) et même intervenir sur des paramètres inédits. 
La DL4 (consacrée aux delays) est encore présente sur de nombreux pedalboards de nos jours (et toujours en vente), preuve de la grande qualité des modélisations. 
Sur le pedalboard de Josh Klinghoffer (Red Hot Chili Pepper), on trouve carrément la DL4 et la FM4 (la plus ésotérique, spécialisée dans les effets de filtres : wah wah automatiques et autres synthétiseurs).
Superbe look métallisé et solidité à toute épreuve, la plupart de ces pédales Marshall sont toujours là 15 ans plus tard (et hantent encore les recommandations d'achat, comme par exemple l'indécrottable Blues Breaker 2).
Les extraordinaires effets Roger Mayer, avec en particulier les Fuzz en forme de vaisseaux spatiaux et équipées de composants analogiques de premier choix, tout à fait aptes à concurrencer la meilleure Fuzz Face. Toute une tradition, avec en plus l'histoire de Jimi Hendrix en filigrane, puisque Roger Mayer avait travaillé pour lui.
Elles ont semble-t-il disparu, mais tout le monde se souvient de la platine en forme de pied, des yeux du chien qui s'éclairaient, et, surtout, de la qualité du traitement audio...

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