Guitar Part Hors série été 1999 : les saturations

La Bible des effets :

les saturations

Alors, qu'est-ce que l'on avait à l'orée des années 2000 pour faire de son tout petit combo à transistors un monstre métallique ? Eh bien, pas mal de choix finalement... De l'Ibanez CM5 (série Soundtank) bien cheap, pour débuter, jusqu'à la Korg Hyper Distortion, énorme en son et réservée aux gros budgets, en passant par l'incontournable Boss Metal Zone (recordwoman des ventes, aux nombreux réglages) et la Marshall Shred Master (qui recrée le son des amplis du même nom, poussés dans leurs retranchements). Mais j'ai gardé la plus "larger than life" pour la fin : la DOD Death Metal Distortion ! Pas la meilleure pédale de sa catégorie mais sans doute la plus marquante ou anecdotique : les noms des réglages (rip, guts, pain, scream) et de l'engin lui-même, le taux de saturation sur lequel on ne pouvait pas intervenir (à fond en permanence quoi, qu'on le veuille ou non) ! Tout un état d'esprit réuni dans un petit boitier, et disponible avant même le moindre branchement. Quel dommage que cette marque ait disparu...

Earthquaker Devices Hoof

Hoof fuzz

Le fonctionnement de la Hoof - et en particulier de son réglage "shift" - étant assez difficile à bien expliquer, je préfère reproduire l'article paru dans Guitar Part n°223 d'octobre 2012.
C'est clair et concis (et c'est ce papier qui m'a donné envie de passer à l'achat, d'où la volonté de le partager).
Depuis le temps que je voulais une fuzz typée "Big Muff"...
Certes la Jam Red Muck était aussi en concurrence, mais tellement ardue à trouver que cette Hoof est vite devenue l'alternative idéale.
Au final, je ne suis pas déçu du tout, pour un prix somme toute raisonnable ("handmade in Ohio" quand même).
Et pour la Jam Red Muck, ce sera la prochaine fois !!

Wampler Tweed '57 : tone shaper

New Tweed '57 : version longue

J'ai lu dans la notice (en américain) que la Tweed '57 pouvait aussi servir de "tone shaper", c'est à dire une pédale que l'on place en fin de chaîne, avant l'ampli, avec le gain au minimum et l'égalisation ajustée de façon à obtenir que ce que l'on joue ait la saveur d'un Fender de la fin des années 50.
Et ça marche !
La Tweed a transfiguré une Tubescreamer TS7, lui ajoutant un je ne sais quoi de mordant, de présence. Une véritable sculpture du son...
J'ai ajouté cette séquence à la vidéo "New Tweed" (d'où le titre : "New Tweed '57 : version longue").