lundi 25 août 2014

Mon nouveau pedalboard (août 2014)

Après avoir commandé 2 mallettes Stagg, j'ai enfin pu assembler le pedalboard de mes envies (et surtout de mes besoins).
Les pédales ne sont pas fixées (scratchées) pour l'instant. Un bon point car, depuis quinze jours, il y a déjà eu quelques changements / permutations... Et ce n'est pas vraiment fini !
Pedalboard version Dunlop Cry Baby
Pedalboard version Boss Harmonist.

Gros plan plateau de droite avec la Boss Harmonist.
Gros plan plateau de droite avec la Dunlop Cry Baby

Donc, le signal guitare rentre soit par la Dunlop Cry Baby, une wha classique et qui commence à avoir pas mal d'heures de vol, soit par la Boss Harmonist HR2, qui est réglée comme un octaver. 
Ensuite, on rentre dans la Boss Noise Suppressor, dont j'utilise la sortie 9v pour alimenter ses trois voisines immédiates. C'est là un des ses gros avantages, de même que la fonction "mute" qui permet de tout couper (pendant que l'on débranche la Boss Harmonist pour la remplacer par la Cry Baby par exemple). Pour le reste, cette pédale fait correctement son travail de noise gate, mais il faut bien noter qu'elle dénature légèrement le son des effets qui lui sont connectés. 
La Noise Suppressor fonctionne en boucle d'effets "send / return" : on branche dans cette boucle les effets qui créent des parasites, du souffle... C'est bien sûr le cas des distos et j'en suis particulièrement friand (j'adore les différentes textures que l'on peut obtenir ainsi).
En première position dans cette boucle se trouve la MXR M77 Custom Badass Modified OD. Cet overdrive se distingue par son génial réglage 100hz. Je m'en sers seule car elle a une forte personnalité, ou bien pour booster le son de la Black 65 ou encore de la Tweed 57 et partir en solo (dans ce cas, il faut baisser un peu les réglages). 
Ensuite, j'ai mis la Vox Ice9 overdrive (celle de Satriani). Elle, je l'utilise seule. Excellent son, et j'adore le switch "more".
On rentre ensuite dans la Wampler Tweed 57 et dans l'univers Fender. C'est un overdrive mais le gain va assez loin. Elle peut s'adapter à pas mal de situations et, en particulier, tout l'univers rockab' ou blues.
De la Wampler Tweed 57 à la Black 65 : du son Fender encore, mais davantage crunch voire son clair boosté. Le gain est très mesuré (tant que l'on n'active pas le switch "gain boost"). Rockab' et blues aussi, ainsi que surf music.
Changement d'univers avec la Jam Fuzz Phrase : un vieux rêve ! Cette pédale est une relecture de la Dallas Atbiter Fuzz Face au germanium. Et quelle relecture ! Le son est sauvage, géant (le look aussi). Elle est alimentée par un adaptateur 9v rien que pour elle, car elle ne supporte pas le T-Rex Fuel Tank. C'est bien son seul défaut...
Autre univers : celui de la Jam Red Muck qui reprend les schémas des vieilles Big Muff soviétiques. Avec les réglages photographiés ci-dessus, elle produit un bon overdrive crade et épais.
Ensuite, ma pédale de saturation : l'AMT B1. Elle modélise le son d'un ampli Bogner. Le gain va très, très loin et avec beaucoup de caractère.
Place maintenant à la Jam Rattler +, inspirée par la ProCo Rat. Une vraie disto de caractère, idéale pour aborder l'univers Led Zeppelin (ou bien des choses plus méchantes comme RATM si l'on actionne le switch "+").
On continue dans les pédales analogiques avec la Tech21 Oxford qui modélise le son des amplis Orange. Je la trouve géniale pour partir en solo car elle tranche particulièrement bien dans le mix.
La Zvex Fuzz Factory est plus complexe à utiliser. Si elle est là, c'est surtout parce qu'elle produit de superbes larsens dès que l'on joue avec son réglage "stab". Rythmiques heavy sales possibles également.  
On arrive enfin à l'entrée de la Malekko Fuzz qui produit une fuzz octave dont je suis tombé amoureux (réglage interne en position 2).
Fin de la boucle d'effet et retour vers la Boss Noise Suppressor. Le T-Rex Fuel Tank fournit le courant à la plupart de ces petites beautés.

De la Boss Noise Suppressor, le signal part vers le Slicer (Boss toujours). Il s'agit d'un séquenceur dont les patterns sont déjà créés (on ne peut pas en inventer : dommage). Une pédale expérimentale, pas forcément facile à utiliser d'où l'intérêt de l'avoir en permanence sous les pieds. Personnellement, je trouve qu'elle fonctionne très bien avec une grosse saturation, un beau son clair ou encore un chouette larsen (merci la Zvex Fuzz Factory).
La Line6 M5 est un couteau suisse d'effets en tous genres. Placée en fin de chaîne, je l'utilise surtout pour certaines modulations (script phaser, tri-chorus, vibrato, effets tournants), certains delays très réussis (analog delay with mod, sweep, tube echo) et des reverbs spéciales (particles verb). 
L'Ibanez CF7 qui suit est, au choix, un chorus ou un flanger. Cette pédale avait créé le buzz à sa sortie et on comprend pourquoi : les sons produits sont très réussis.
La TC Electronic Alter Ego delay est pratiquement branchée en permanence. Positions préférées : DMM (Deluxe Memory Man), MOD (2290 Delay avec modulation) et SLP (slapback).
Idem pour la TC Electronic Trinity reverb : elle est pratiquement toujours allumée. Positions préférées : HL (hall), SG (spring) et PL (plate).
Mise à part la Line6 M5, toutes ces pédales du plateau de gauche sont alimentée par un VisualSound 1Spot (très efficace).
Quant à la Digitech JamMan Solo, elle est à part. Elle ne fait pas partie de tout ce chaînage et part vers un autre ampli pour les accompagements.

vendredi 17 janvier 2014

MXR built my overdrive hot rod : MXR M77 Custom Badass review

C'est vrai qu'il faut un certain courage pour lancer une nouvelle pédale d'overdrive, l'offre actuelle étant plus que spectaculaire... Alors on customise. Comme sur la Way Huge Green Rhino, le contrôle des 100hz est une aubaine pour étoffer le son (au minimum, la pédale sonne "lo fi"). Le "Bump", lui, est une exclu MXR (une deuxième aubaine dont, comme le dit Judge Fredd, il est difficile de se passer une fois enclenché).
A partir de là, la "sculpture" du son est quasi totale, tout en restant facile (la MXR n'est pas non plus une usine à gaz).
Je reproduis l'article de Néogéofanatic dans GP n°217 : concis, bien expliqué, tentant...
Également, la vidéo que j'ai tourné, peu de temps après le déballage du carton contenant la fameuse M77.

jeudi 2 janvier 2014

Guitar Part hors série été 1999 : les pédales wah-wah

Bien qu'ayant pratiquement 15 ans d'âge, ce comparatif n'est pas si obsolète que ça : 4 des 5 pédales disséquées ici existent toujours et sont des valeurs sûres (la Dunlop Cry Baby - présente ici dans 2 configurations, la Vox et la Morley Bad Horsie). Dommage par contre pour la superbe "Snarling Dog", aujourd'hui disparue,  qui n'aura fait qu'une brève carrière dans le monde impitoyable de la pédale d'effet...